Nos professeurs

Cela fait trente ans qu’il pratique la magie humoristique, et patoisante.
Son nom « Faramus le magicien flou » (flou car parfois il est troublant)
Le nom Faramus vient d’une phrase d’articulation de théâtre.
Dans les cabarets ou il se produit régulièrement il a voulu adapter sa magie pour être différent des autres magiciens. Le patois est devenu une langue utile pour lui, dans les cabarets ou il se produit, les patrons lui ont demandé de faire un mélange des deux, magie et patois, pour proposer aux clients une cuisine typique et un spectacle chargé d’idiome de notre région. De son côté il a ajouté l’humour et la surprise.
C’est un magicien populaire, proche de son public, il ne me prend pas au sérieux, tout en faisant sérieusement tout ce qu’il fait, comme le disait Jean D’Ormesson.
Chaque tour de magie est un sketch, il mélange histoires, calembours, magie et jeux de mots. Ses maîtres à penser sont Raymond Devos, Coluche, Vincent Lagaf’, Pierre Doris. Chacun lui apporte une dose de personnalité qu’il mélange avec plaisir pour que sa magie ne devienne pas un puzzle incompréhensible et ennuyeux, mais un bon moment de détente et de partage. Il fait participer le plus possible les spectateurs, pour rendre attractif son spectacle, dans lequel se mélange avec un bon équilibre les apparitions de colombes, le mentalisme, le patois du Nord, le Picard, et l’humour.
Il évoque souvent cette image, quand on regarde un film à la télévision si celui-ci ne vous intéresse pas ou, si vous ne comprenez pas, vous changez de chaine. Lui il essaye de faire oublier aux spectateurs qu’ils ne trouveront pas le truc. Ils resteront avec lui car il les fait rire et attise leur curiosité. Il aime les gens et ses spectateurs le lui rendent bien. Le retour des spectateurs est toujours positif même pour ceux que la magie énerve un peu. Ils disent que grâce à son humour ils se sont réconciliés avec celle-ci. Beaucoup sont devenus amis sur Facebook, son principe rire de lui et de sa femme qu’il aime énormément, mais du coup il invite le public dans sa vie privé et cela le rend encore plus proche de lui. IL ne se moque jamais du public il rigole, il construit des situations comiques mais je ne ridiculise jamais son partenaire.

Au fil du temps et de mon parcours professionnel, j’ai fait parallèlement de tout petits pas dans ce monde, à Paris, à Lyon puis dans le Nord, où j’ai suivi les cours de Classe Magique sous l’égide de magiciens professionnels et/ou amateurs éclairés.
Sollicité après plusieurs années pour devenir moi-même formateur au sein de l’école auprès des juniors et des jeunes, j’ai apprécié plus amplement tant le spectacle pour les adultes et surtout celui pour les enfants…que la transmission de l’art magique.
En magie, vous créez un monde pour les grands, dans lequel vous les conviez, et, pour les plus petits, vous faites entrer la magie dans leur monde…et ce qui est impossible devient soudainement possible.
Et faire rêver le public, ne serait-ce qu’un instant, c’est déjà une jolie « passion magique », non ?